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Photo du rédacteurMatthias Haverlant

Petit focus sur le marché de l’Informatique en France

Le paysage économique français connait un renouveau depuis maintenant deux décennies. En effet Le digital et les nouvelles technologies ont réussi petit à petit à s’immiscer dans notre quotidien, pour devenir aujourd’hui primordial, tant au niveau personnel, que dans nos habitudes professionnelles.

Cette révolution technologique n’a épargné aucun secteur d’activité, les professionnels ont donc dû s’adapter à cette nouvelle demande en réinventant leur méthode de travail. Mais on note surtout l’émergence d’un nouveau marché porteur et à forte perspective de croissance : les technologies de l’information (IT).

Cependant on s’aperçoit que le fort développement de l’IT n’a pas que des aspects positifs sur le marché. Certains domaines souffrent d’une pénurie des compétences, quand d’autres sont saturés par l’abondance des ressources humaines.

Tendance actuelle du L’IT en France

Quand on sait que les entreprises matures sur leur digitalisation et sur les métiers de l’IT ont une croissance six fois plus élevée que les entreprises les plus en retard, il est logique que ces sujets deviennent incontournables dans la stratégie de chaque entreprise.

L’IT est utilisé en sous toutes ses formes pour améliorer la compétitivité de l’entreprise. Le marché français reste dominé par le conseil et les services. Ces prestations comptent pour 61% des revenus du secteur, devant l’édition logicielle (21%) et le conseil en technologie (17%).

Le marché de l’édition de logiciel s’élève tout de même à 11 milliards d’euros en 2016. Le SaaS (tel que les logiciels CRM, les ERP, ou les SCM) se porte tout aussi bien. Néanmoins le SaaS n’est pas l’unique accélérateur de croissance du marché de l’IT en France. En effet la digitalisation a poussé plus de 76% des entreprises à effectuer leur transformation numérique afin d’améliorer leur efficacité opérationnelle, de réduire leurs coûts et d’améliorer l’expérience utilisateur.

Aussi, le cloud joue le rôle de nouveau moteur des investissements dans les services IT en générant près de 3,5 milliards d’euros de recettes, grâce à une croissance estimée à 18%.

Quelques mauvaises notes

Le marché de l’IT français, considéré comme « rigide » est très en dessous des moyennes de ses concurrents en termes d’environnement entrepreneurial et innovation.

Au-delà ces difficultés, un paradoxe existe belle et bien au sein du marché de l’I.T et plus particulièrement au niveau de l’emploi. En effet, malgré une activité économique en hausse du fait de la transformation numérique, le nombre de chômeurs dans l’IT n’a jamais été aussi important.

*Source pôle emploi

Au vu de ces chiffres on peut logiquement se demander si la transformation numérique ne détruit pas des emplois plus vite qu’elle n’en crée.

On peut déjà remarquer que tous les métiers du numérique ne sont pas logés à la même enseigne. Une étude de Jobintree montre clairement des disparités entre les fonctions. Si les profils de techniciens et de responsables informatiques sont nombreux sur le marché, les entreprises sont peu en demande. À l’inverse, les développeurs et les responsables d’exploitation informatique sont chouchoutés par les recruteurs. Un exemple criant peut en témoigner, si pour une offre d’emploi de développeur, un employeur reçoit en moyenne moins de trois CV, c’est plus de 58 CV qui sont envoyés pour des postes de responsables informatiques.

Avec un marché du travail qui pousse les plus jeunes à s’orienter vers le digital et les nouvelles technologies, il est nécessaire de mettre en place des dispositifs d’accompagnement permettant à ces futurs professionnels de bien déchiffrer les différents métiers de ce secteur d’activité pour créer une main d’œuvre compétente mais surtout variée, et ainsi limiter le risque d’encombrement dans des domaines où le besoin n’est pas forcément très important.

L’importance réside dans la vision à moyen et à long terme car les besoins d’aujourd’hui ne seront certainement pas les besoins de demain. Il est donc nécessaire d’avoir une formation efficace et évolutive, car l’IT est le domaine où l’obsolescence de compétence deviendra l’une des préoccupations les plus récurrentes.

Et la sécurité dans tout ça ?

En raison des attaques toujours plus nombreuses, la cybersécurité s’impose comme un segment dynamique du secteur IT.

Les nouvelles règlementations comme la RGPD contribuent à la croissance de ce marché.

Mais tout ceci masque d’importantes disparités selon les segments et les profils d’acteurs identifiés comme par exemple les :

  1. Éditeurs de logiciels comme Symantec,

  2. Géants du numérique (IBM, Atos…)

  3. Start-up française.

Dans le même temps, le big data et le cloud computing aident au renouvèlement des solutions de cybersécurité. Et l’arrivée de nouveaux entrants, attirés par les belles perspectives du marché, complexifie encore un marché ou l’intensité concurrentielle reste très élevée.

Florian

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